Éducateur sportif en collectivité, un métier idéal pour qui rêve d'une activité variée, souvent exercée en plein air, au contact de publics multiples, le tout avec des horaires souples. À en croire la dernière étude métiers du CNFPT, récemment publiée, la situation des agents territoriaux du secteur sportif est pourtant loin d'être idyllique. L'établissement public évoque même, pour certains d'entre eux, des "risques psychosociaux". Avant d'en arriver là, le CNFPT dresse un portrait statistique des quelque 44.000 agents des métiers du sport en collectivités, malheureusement à partir de chiffres déjà très anciens, puisqu'ils remontent à décembre 2012. Sur ce nombre, 22.100 sont des agents d’exploitation des équipements sportifs et ludiques et 17.300 des animateurs ou éducateurs. Les directeurs de service des sports sont 1.300, les responsables d’équipement sportif 1.800 et les responsables des activités sportives et physiques 1.500. L'enquête met en lumière une "distribution statutaire très contrastée selon les métiers", "une surreprésentation des catégories B" (35,1% dans le sport contre 13,4% en moyenne dans l'ensemble de la fonction publique territoriale) et "un champ professionnel peu féminisé" (25,2% de femmes dans le sport contre 60,6% en moyenne). Par ailleurs, plus d'un tiers des agents (34,7%) sont en fonction dans des communes de 20.000 à 80.000 habitants, 19,3% exercent dans des communes de plus de 80.000 habitants et 17,4% dans un EPCI à fiscalité propre. On notera encore que les agents des métiers du sport sont affectés pour 93,4% d'entre eux à un service des sports, tandis que les services jeunesse et animation en regroupent 1,8% et les affaires scolaires et périscolaires 1,2%.
Publié le 12 Octobre 2020 par Jean Damien Lesay / Localtis
Une enquête du CNFPT dresse le portrait des agents territoriaux dans les métiers du sport. Face à une demande sociale qui diversifie les interventions, les recrutements peuvent s'avérer problématiques et des risques psychosociaux sont identifiés.
Éducateur sportif en collectivité, un métier idéal pour qui rêve d'une activité variée, souvent exercée en plein air, au contact de publics multiples, le tout avec des horaires souples. À en croire la dernière étude métiers du CNFPT, récemment publiée, la situation des agents territoriaux du secteur sportif est pourtant loin d'être idyllique. L'établissement public évoque même, pour certains d'entre eux, des "risques psychosociaux". Avant d'en arriver là, le CNFPT dresse un portrait statistique des quelque 44.000 agents des métiers du sport en collectivités, malheureusement à partir de chiffres déjà très anciens, puisqu'ils remontent à décembre 2012. Sur ce nombre, 22.100 sont des agents d’exploitation des équipements sportifs et ludiques et 17.300 des animateurs ou éducateurs. Les directeurs de service des sports sont 1.300, les responsables d’équipement sportif 1.800 et les responsables des activités sportives et physiques 1.500. L'enquête met en lumière une "distribution statutaire très contrastée selon les métiers", "une surreprésentation des catégories B" (35,1% dans le sport contre 13,4% en moyenne dans l'ensemble de la fonction publique territoriale) et "un champ professionnel peu féminisé" (25,2% de femmes dans le sport contre 60,6% en moyenne). Par ailleurs, plus d'un tiers des agents (34,7%) sont en fonction dans des communes de 20.000 à 80.000 habitants, 19,3% exercent dans des communes de plus de 80.000 habitants et 17,4% dans un EPCI à fiscalité propre. On notera encore que les agents des métiers du sport sont affectés pour 93,4% d'entre eux à un service des sports, tandis que les services jeunesse et animation en regroupent 1,8% et les affaires scolaires et périscolaires 1,2%.
Éducateur sportif en collectivité, un métier idéal pour qui rêve d'une activité variée, souvent exercée en plein air, au contact de publics multiples, le tout avec des horaires souples. À en croire la dernière étude métiers du CNFPT, récemment publiée, la situation des agents territoriaux du secteur sportif est pourtant loin d'être idyllique. L'établissement public évoque même, pour certains d'entre eux, des "risques psychosociaux". Avant d'en arriver là, le CNFPT dresse un portrait statistique des quelque 44.000 agents des métiers du sport en collectivités, malheureusement à partir de chiffres déjà très anciens, puisqu'ils remontent à décembre 2012. Sur ce nombre, 22.100 sont des agents d’exploitation des équipements sportifs et ludiques et 17.300 des animateurs ou éducateurs. Les directeurs de service des sports sont 1.300, les responsables d’équipement sportif 1.800 et les responsables des activités sportives et physiques 1.500. L'enquête met en lumière une "distribution statutaire très contrastée selon les métiers", "une surreprésentation des catégories B" (35,1% dans le sport contre 13,4% en moyenne dans l'ensemble de la fonction publique territoriale) et "un champ professionnel peu féminisé" (25,2% de femmes dans le sport contre 60,6% en moyenne). Par ailleurs, plus d'un tiers des agents (34,7%) sont en fonction dans des communes de 20.000 à 80.000 habitants, 19,3% exercent dans des communes de plus de 80.000 habitants et 17,4% dans un EPCI à fiscalité propre. On notera encore que les agents des métiers du sport sont affectés pour 93,4% d'entre eux à un service des sports, tandis que les services jeunesse et animation en regroupent 1,8% et les affaires scolaires et périscolaires 1,2%.
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